Journée rouge. En dedans tout bouge.
Depuis cette nuit sur les terrasses, la colère me fracasse,
Alors qu’une douleur d’âme me terrasse.
Je ne comprends plus.
J’inspire, respire, et alors que toi, mon corps tu transpires.
Doucement partout la vie expire. Elle suffoque,
Devant une certaine humanité qui sur elle défèque.
Je voudrais partir sur un imaginaire tarmac.
M’installer dans un vert et tendre hamac.
M’envoler pour une planète sans capitalisme incendiaire,
Où aucun égo, ni profit ne se ternissent de génocide,
Où avoir de la mémoire n’est pas dérisoire,
Où la vie tant végétale, qu’animale ou humaine se respecte
Et où chacun peut ETRE,
Exprimer ses idées sans qu’elles ne soient suspectes.
J’aime la vie, enfin, je l’aime à la folie,
Je l’aime à l’envi.
Je prie que mon espèce apprenne à l’aimer, comme enfin je l’aime.
Elle comprendrait la valeur de ces petites merveilles, que le vent sème
Et enfin le rouge trouverait une couche,
De bleu il se parerait par subtiles touches…